Uber, Chauffeur-Privé, LeCab, Taxify, les applications de VTC se sont multipliées depuis quelques années pour les utilisateurs. Une nouvelle activité qui facilite la mobilité dans les grandes villes… et qui du coup attire bon nombre de candidats qui souhaitent devenir chauffeur VTC… Un métier ouvert au statut d’autoentrepreneur ou de microentrepreneur…
Devenir VTC à son compte… C’est possible aussi bien en auto-entrepreneur qu’en créant sa propre société… Il faut tout d’abord bien entendu et dans les deux cas suivre la formation VTC et… réussir l’examen. C’est ensuite que les chauffeurs VTC doivent choisir leur statut. En nombreux sont ceux qui optent pour le statut d’auto-entrepreneur.
Le avantages du statut sont nombreux pour eux… Le principal avantage est le même que pour tout autoentrepreneur classique: s’il n’y a pas de revenus, vous n’aurez à payer aucun impôt et aucune cotisation sociale
De plus, le chauffeur peut cumuler cette activité avec le dispositif d’aide à la création d’entreprise (ACCRE) et permet de bénéficier du statut micro-fiscal aux cotisations sociales réduites. Incontestablement, le statut idéal pour tester l’activité de chauffeur VTC.
Ses défauts sont plus évidents quand l’activité se développe: Impossible de déduire des frais professionnels (essence, location de la voiture, etc.). Des couts importants pour le chauffeur VTC qui doit régler de nombreuses charges directement déduites de ses revenus nets. De plus, l’auto-entrepreneur ne peut pas récupérer la TVA qu’il règle sur ses transactions…
Difficile si on se lance sur des dépenses significatives comme le véhicule parfois propriété du chauffeur VTC. Enfin, le chiffre d’affaires annuel sera plafonné à 70.000€… Aussi dès que l’activité se développe, le chauffeur de VTC devra étudier les alternatives comme l’EURL ou la SASU… Un sujet que nous ne traiterons pas ici car extérieur au propos du site… Google peut vous aider à en savoir plus !
En attendant, il n’en demeure pas moins que le statut d’auto-entrepreneur permet à un chauffeur de démarrer très rapidement son activité. Quitte à se poser ensuite la question de l’évolution de son statut.
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