Une fois que le créateur d’entreprise a validé son idée, monté son business plan et réalisé son étude de marché, il peut partir son dossier sous le bras en quête des financements pour permettre au projet de voir le jour. Panorama des différents apports possibles en numéraire.
Les moyens classiques
L’apport personnel
« On est jamais mieux servi que par soi-même », dit le proverbe… En effet, plus l’entreprise démarre avec des capitaux propres importants et moins elle a de chance de vaciller dans les années qui suivront. L’apport personnel est vraiment un élément déterminant pour disposer de bases solides. Il ne dépend de personne et on ne peut ni vous le refuser ni vous le retirer. A méditer…
Le Prêt à la Création d’Entreprise
On doit le PCE à l’excellente initiative d’Oséo. Seules conditions pour en bénéficier: constituer un dossier et avoir besoin de ces financements pour le démarrage de l’entreprise (frais d’immatriculation, constitution du fonds de roulement, frais d’installation, etc.). Ce prêt peut avoir un montant allant de 2000 à 7000 € et vient compléter un prêt bancaire classique.
Le prêt bancaire
Moyen ou long terme ? Quoi qu’il arrive, les banques financent en général seulement 70% du montant HT des investissements physiques, voire un montant moindre en ces temps de crise avérée. Ce prêt prendra donc en charge l’achat d’un local et/ou d’un fonds de commerce le cas échéant et moins souvent le BFR. Attention, toutefois, le banquier calquera le plus fréquemment le montant du prêt qu’il vous accordera sur le montant de vos apports personnels. Le PCE sera donc un bon moyen de parfaire vos modes de financement.
Autres moyens de financer son projet
Les investisseurs privés
Business Angels, Fond d’Investissement de Proximité, Fond Commun de Placement dans l’Innovation, Société de Capital et Développement, Société de Capital Risque, Fond Mezzanine (uniquement valables sur la Région Ile-de-France), Fond de retournement, Clubs Business, Sociétés de Rachats de Coquilles, etc. Tout ce « petit monde » constitue l’éventail des financeurs privés auxquels vous pouvez faire appel (liste non exhaustive). Ils vous permettent de donner un sérieux coup de pouce pour financer ou développer un projet d’entreprise.
Le tout est de déterminer clairement avec ces partenaires financiers le montant alloué et les modalités / dates d’entrée et de sortie du capital de l’entreprise.
D’autres modes de financements: les aides
Tout dépend du secteur dans lequel vous créez, du lieu où vous vous implantez et du budget dont disposent les collectivités territoriales pour financer les projets dans la ville où vous installez votre siège social. On trouve notamment parmi ces aides (liste non exhaustive) :
- le prêt d’honneur
- l’ACCRE
- l’EDEN
- la PRCE
- la Réduction « Fillon »
- Les concours à la création d’entreprise
- Les aides financières accordées aux JEI et JEU
- Les subventions issues des villes, départements et régions
- Les aides locales proposées par les CCI, les pépinières ou couveuses d’entrepreprises, les pôles de compétitivité, associations Cigales, etc.
- Les dispositifs spécifiques
- L’essaimage
Et si vous ne trouvez toujours rien ?
Quand les banques ne vous accordent pas leur confiance, l’ADIE offre la possibilité d’accéder à des micro-crédits.
Reste également que toute personne morale ou physique peut également aider tout entrepreneur en herbe :
- soit en finançant sa PME et en bénéficiant d’une réduction d’impôt ou d’une déduction fiscale sur son ISF.
- soit en conseillant bénévolement certains créateurs (ou repreneurs) tels que les chômeurs en échange d’un allègement d’impôt pouvant atteindre jusqu’à 1000€.
Ces généreux donateurs peuvent être des amis, de la famille, des clients, etc. ou toute autre personne faisant partie de votre réseau relationnel ou non.