C’est un régime dérogatoire mis en place à compter du 1er janvier 2009 pour les personnes qui exercent ou souhaitent exercer une activité indépendante sous forme d’entreprise individuelle et qui relèvent du régime fiscal de la micro-entreprise.
Il offre des formalités de création d’entreprises allégées ainsi qu’un mode de calcul et de paiement simplifié des cotisations sociales et de l’impôt sur le revenu.
L’auto-entrepreneur bénéficie :
Ces avantages sont cumulables avec ceux dont peut bénéficier un chercheur d’emploi
Votre entreprise individuelle doit être soumise au régime fiscal de la micro entreprise.
Pour bénéficier du régime fiscal de la micro entreprise, votre chiffre d’affaires ne doit pas dépasser un certain seuil.
En 2009 :
Et vous devez être en franchise de TVA (pas de facturation ni de récupération de TVA).
Oui, dans la mesure où vous relevez du régime fiscal de la micro entreprise. Vous restez inscrit au Registre du Commerce et des Sociétés ou au Répertoire des Métiers.
Actuellement, seules les activités libérales qui sont rattachées au Régime Social des Indépendants sont concernées.
Si vous relevez du RSI au titre de votre assurance vieillesse, vous pouvez bénéficier du régime auto entrepreneur.
Oui, le cumul avec une activité salarié est possible.
Vous êtes toutefois tenu à une obligation de loyauté à l’égard de votre employeur, votre contrat de travail pouvant prévoir par exemple des interdictions d’exercer certaines activités.
Oui, un retraité peut exercer une activité dans le cadre du régime de l’auto-entrepreneur.
Non, seules les professions indépendantes exerçant leur activité sous forme d’entreprise individuelle et relevant du régime fiscal de la micro entreprise sont concernées.
Non. Le statut ne concerne que l’individu déclarant et n’est pas extensible à d’autres même proches ou famille. S’ils veulent être auto-entrepreneur, ils doivent faire la démarche de s’enregistrer pour leur propre activité.
Non, ce régime est réservé aux professions indépendantes.
Ce régime s’applique tant que vous relevez du régime fiscal de la micro entreprise.
Vous pouvez cependant tout à fait décider d’y renoncer. En ce cas, il vous faudra dénoncer votre option avant le 31 décembre pour qu’elle prenne effet au 1er janvier qui suit.
Il n’y a pas incompatibilité entre ACCRE (et d’autres mesures d’exonération) et régime de l’auto-entrepreneur, mais succession dans le temps de l’effet des mesures.
L’ACCRE consiste en une exonération des charges sociales obligatoires personnelles du créateur ou repreneur dans la limite d’un revenu de 120% du SMIC, pour une durée d’un an, éventuellement prorogeable pendant encore un ou deux ans, sous conditions de revenu. Restent dues la CSG/CRDS et la retraite complémentaire obligatoire.
La combinaison dans le temps est la suivante :
L’option pour le régime d’auto-entrepreneur est faite au moment de la déclaration d’activité et la demande d’ACCRE également (jusque dans les 45 jours suivants pour l’ACCRE).
Le créateur peut alors bénéficier de la dispense d’immatriculation, s’il exerce une activité commerciale ou artisanale, prévue pour les auto-entrepreneurs.
Pendant la période d’exonération au titre de l’ACCRE, il paiera ses cotisations résiduelles (CSG/CRDS et RCO) selon le droit commun (appels à cotisations trimestrielles). En fin de période, le prélèvement libératoire trimestriel ou mensuel de l’auto-entrepreneur prendra le relais.
Les mêmes modalités sont retenues pour le salarié-créateur qui bénéficie également d’une exonération de charges sociales la première année suivant la création, dans les mêmes conditions que l’ACCRE.
Enfin, le régime d’auto-entrepreneur est également compatible dans les mêmes conditions de principe avec l’exonération des cotisations personnelles d’assurance- maladie pour les entrepreneurs implantés en zone franche urbaine (ZFU).
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